Récit du jour 5 du voyage Namibie Botswana

Safari photo dans la réserve Morémi

antilope sable du Botswana Ce matin nous entrons dans la réserve Morémi à la découverte de sa faune dont on a eu un aperçu la veille.
Très vite nous rencontrons des troupeaux d'impalas et de springboks.
Tous les chemins de la réserve sont de sable, la conduite est particulière, faite de glissades, grandes amplitudes du volant même si le virage est peu incurvé etc. C'est assez marrant.
Les cours d'eau qui traversent la réserve abritent également une riche faune, comme cet hippopotame.

Dans l'après-midi, nous rallions un camping situé à l'intérieur de la réserve et nous installons. Le camping n'est pas clôturé aussi nous nous attendons à la même nuit que la veille.

Nous partons ensuite sur la rive de l'Okavango où une société propose des balades. Quel bonheur de faire du bateau dans le delta de l'Okavango.
De nombreux oiseaux peuplent le delta comme les anhingas ou les marabouts

Le bateau se faufile parmi les herbes hautes, on s'imagine parfois qu'il ne peut pas passer mais ces bateaux à fond plat s'engoufrent n'importe où. Sur le chemin retour, les cheveux au vent, l'impression de vitesse est grisante et le paysage magnifique ! On se dit que si on en a l'occasion il faudra faire le survol du delta de l'Okavango en avion.

Une fois revenus au camping nous faisons connaissance avec un couple d'anglais qui campent à côté de nous. Bizarrement dans ce genre de situations on préfère camper les uns contre les autres... il n'y avait pourtant que nous dans ce camping mais on ne s'est pas éloignés.Après le repas, je suis allé me laver les dents à 15 mètres du 4x4, équipé de ma frontale car la nuit était aussi noire que la veille. J'entends soudain un gros bruit d'herbe sur ma gauche, comme si on venait d'en arracher une énorme touffe. J'oriente ma frontale et j'identifie rapidement deux yeux. Je sursaute et me recule afin de comprendre à quoi j'avais à faire. Il ne me fallut pas longtemps pour reconnaitre un hippopotame.

L'hippopotame, animal très lunatique, est celui qui cause le plus de décès en Afrique. J'ai donc reculé lentement en ne le quittant pas des yeux puis j'ai prévenu Stef, Daniel, Christophe et les anglais. Nous sommes montés dans nos 4x4 respectifs et avons attendu que cet energumène traverse le camping pour rejoindre le point d'eau. Peu après nous nous sommes couchés et la fatigue aidant nous sommes endormis rapidement.