Image de présentation Namibie et Botswana
Carnet de voyage Namibie et Botswana

Récit du jour 2 du voyage Namibie Botswana

De Johannesbourg à Kanye (Botswana)

femmes du Botswana Arrivée vers 10h, nous profitons du survol de Johannesbourg pour avoir un aperçu de la ville car nous n'avons pas prévu de la visiter. La nuit dans l'avion n'a pas été extraordinaire mais l'excitation du voyage à venir nous donne l'énergie pour affronter cette première journée. Direction l'agence AVIS afin de récupérer notre 4x4 Toyota Hilux double cab.

Nous avons réservé ce 4x4 depuis la France. Il nous a semblé être une solution de transport et d'hébergement très adaptée à ce voyage. Nous pouvons en effet rester en permanence au contact de la naturetout en garantissant une liberté totale de mouvement, même dans le sable le plus fin. D'autre part, les tentes étant situées sur le toit, nous pensons que le risque d'agressions par les animaux est réduit.

Après une rapide démonstration de la façon de monter les tentes et une vérification du nombre du matériel de camping présent à bord (vaisselle, réchaud, frigo, table et chaises), nous voilà partis en direction du Botswana, notre première étape. Ah oui, petit détail, nous choisissons de prendre une roue de secours supplémentaire.

Très vite nous constatons que les freins ne sont pas terribles, il faudra dans la mesure du possible anticiper les freinages. On trouve facilement notre chemin pour sortir de l'aéroport puis nous suivons les panneaux, tout est bien indiqué. Nous n'évitons en revanche pas un radar mobile dans une très longue ligne droite. Heureusement, nous avions de l'eau fraîche et des biscuits que l'on a généreusement donnés au policier qui en retour a gentiment fermé les yeux sur notre excès de vitesse. Ouf ! Nous voici rapidement à la frontière, le passage se fait sans problèmes pour nous et pour le 4x4 grâce au formulaire que le loueur n'avait pas omis de nous donner.

Peu après la frontière, un nouveau radar mobile nous contrôle au dessus de la limitation de vitesse. Cette fois-ci, la négociation est très difficile, les deux policiers botswanais demandent un prix élevé et ne semblent pas prêts à nous accorder leur clémence.

Finalement après 20 minutes de discussions avec les policiers et des habitants d'un village voisin, nous nous serrons tous la main et partons sans n'avoir rien payé. Nous voilà avertis, les contrôles de vitesse sont très fréquents, il faudra faire attention !
La nuit va bientôt tomber, nous trouvons un emplacement à proximité d'un hôtel et déplions les tentes.