Photo d'un groupe d'éléphants qui m'a surpris lors d'une randonnée

Horde d'éléphants du désert

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L'éléphant du désert est-il assimilable à l'éléphant commun d'Afrique ou doit-il constituer une autre sous-espèce ?

C'est la question que se posent les zoologistes au regard des différences observées. Extrêmement bien adapté aux régions arides et désertiques de l'ouest de la Namibie, l'éléphants du désert vit principalement dans la région du Damaraland.
Physiquement, pas grand chose à dire : c'est bien un éléphant ;) Il semblerait cependant qu'il soit lègèrement plus petit que le "classique" éléphant d'Afrique. Personnellement, avant ce séjour dans le Damaraland, je ne savais pas qu'il existait en Afrique deux espèces d'éléphants.

Mais c'est au niveau du comportement et de l'alimentation que les deux espèces se distinguent. Bien qu'il puisse consommer indifféremment fruits, racines, herbes et autres pousses, l'éléphant du désert s'adapte en fonction de la saison et de la densité disponible.
Les scientifiques ont observé qu'il leur arrivait de quitter une zone avant d'avoir écumé toutes les ressources de sorte que la nature puisse se régénérer et qu'ils y reviennent plus tard. C'est de la consommation responsable ! Afin de se protéger de la chaleur, ils se recouvrent le corps de boue ou de terre qu'ils propulsent à l'aide de leur trompe.

Pour moi, cette rencontre reste unique !

Il peut paraître commun de rencontrer des éléphants lorsqu'on fait un safari photo en Namibie ou au Botswana. C'est vrai, sauf que là, je n'étais pas en safari photo et surtout pas dans un parc national abritant la faune africaine comme le parc d'Etosha ou la réserve Moremi.
J'étais dans le Damaraland, en train de randonner dans ces grands espaces vierges et sauvages lorsque je me suis tout à coup trouvée presque nez à nez avec cette horde d'éléphants ! Quelle surprise !

Je dois avouer que je n'étais pas très fière au début car j'étais loin du 4x4 camping. Que pouvais-je faire s'ils décidaient de charger ?
Je suis restée calme et silencieuse et j'ai évité de bouger ou de montrer mon stress. Je les ai observés et heureusement, c'est à peine s'ils ont tourné la tête vers moi. Je les ai donc regardé passer, de leur allure nonchalante puis ils ont disparu dans le bush !
Et comme j'ai toujours mon matériel photo sur moi, j'en ai profité pour immortaliser l'instant mais en faisant des gestes au ralenti pour ne pas qu'ils me prennent pour une menace.

Cette rencontre surprise et magique constitue donc un souvenir particulier de ce voyage en Namibie.