Image de présentation du Spitzberg
Séjour Spitzberg, terre polaire Arctique

Récit du raid kayak et randonnée au Spitzberg

séjour au Spitzberg Vous trouverez sur cette page un résumé gros grain du séjour en terre polaire réalisé en Arctique, hémisphère nord (je précise car on confond souvent Arctique et Antarctique).

Ce voyage sportif peu commun car sur un territoire hostile où les ours blancs sont plus nombreux que les humains était pour moi un test grandeur nature. J'étais en effet attiré depuis longtemps par ces terres sauvages, froides et magiques, sans savoir si je saurai m'y acclimater. Le séjour s'est déroulé sous tente mais sans itinérance, et rythmé par des sorties quotidiennes soit en kayak soit à pied dans la toundra ou sur les glaciers.

A quelle période ai-je fait ce raid au Spitzberg ? C'était en été, au mois d'août, période idéale pour visiter cette région du monde.

Description du séjour

Paris - Longyearbyen

Arrivée à Longyearbyen à minuit, il fait froid et il fait jour ! Nous sommes transférés au camping, à pied, car il se trouve à 100 mètres en contrebas de la piste d'atterrissage.

Devant l'excitation, le jour permanent difficile de trouver le sommeil alors accompagné d'un petit groupe, je pars à la découverte des environs et notamment de la faune. Vers 3h, on s'oblige à se coucher pour être en forme le lendemain.

Longyearbyen

Visite de Longyearbyen, ses anciennes activités minières, ses activités scientifiques et ses nombreuses histoires sur l'ours blanc.

Longyearbyen - camp de base

Nous avons d'abord embarqué pour une croisière polaire de quelques heures à destination de notre campement.

Une fois les tentes montées, nous étions prêts à découvrir cette terre arctique, mais pas avant les consignes de sécurité relatives à l'ours blanc :

Interdiction de sortir non accompagné d'un pérmimètre délimité par des cônes bien visibles.

Obligation de porter en permancence sur soi une sorte de petit "stylo" d'alarme qui produit une explosion genre feu d'artifice si déclenché.

Lorsque l'on dort, une personne doit toujours rester éveillée et surveiller le camp, avec relève prévue toutes les 2 heures.

Lorsque nous partons en randonnée, le premier est le guide (armé de sa carabine) et le dernier doit toujours avoir le pistolet d'alarme.

Les abords du campement ont révélé quelques empreintes d'ours blanc dans le sol gelé. Malgré le danger qu'il représente nous étions tous désireux de rencontrer sa route !

Jours 4 à 10 : camp de base

Alternance de randonnées pédestres dans la toundra, sur les monts entourant notre camp, sur le glacier Svéa et de randonnées en kayak de mer. Lors de nos sorties nous revêtions une combinaison en néoprène ainsi qu'un bonnet et des manchons qui nous protégeaient bien contre le froid mordant au ras de l'eau.

Quel bonheur de se déplacer parmi les icebergs, d'entendre le cliquetis des glaçons contre l'embarcation, d'observer oiseaux et phoques évoluer librement.

Et quel bonheur d'entendre gronder, craquer ce glacier en permanence...C'est d'ailleurs lors d'une sortie en kayak que nous avons observé l'ours blanc. Alors que nous cherchions à observer des phoques, nous avons aperçu une drôle de forme évoluer dans l'eau. Nous nous sommes alors approchés et là stupeur et excitation, la forme nous paraissait de couleur blanche et plutôt imposante. Immédiatement nous avons fait des signes à notre guide (mais sans parler pour ne pas faire fuir l'ours) qui évoluait en kayak monoplace.

Après nous avoir rejoint, elle a demandé à tous les kayaks de se rassembler, elle a sorti sa carabine (par précaution) et nous avons commencé l'observation de cet animal fascinant. L'ennui est qu'il chassait et faisait régulièrement des plongées pendant lesquelles on le perdait de vue pendant 2 à 3 minutes. C'était assez stressant car on ne savait pas où il aller ré-apparaitre mais l'excitation et la curiosité gagnaient si bien que personne ne se laissa envahir par l'inquiétude ou la peur.

Finalement son seul but semblait de nous garder à bonne distance, et plus on avançait vers lui, plus il se rapprochait des berges qu'il finit par atteindre au bout d'une dizaine de minutes. Puis il s'ébroua et grimpa une colline en se retournant régulièrement pour s'assurer qu'on ne le suivait pas.

Notre but était atteint, on avait vu l'ours blanc !

Jour 11 : camp de base - Longyearbyen

Nouvelle croisière polaire cette fois à destination de Longyearbyen pour le dernier jour de notre aventure arctique.

Jour 12 : Longyearbyen - Paris

Envol vers la France.