Récit du jour 7 de l'expédition Islande ski de rando et pulka

Landmannahellir à Reykjavik

fonte des neiges C'est la dernière journée de ski de randonnée, plutôt une demi-journée puisque le rendez-vous avec le minibus est fixé aux alentours de 13h.

Traversée d'un lac gelé

Nous quittons le refuge Landmannahellir et attaquons une matinée que nous allons passer entièrement dans la plaine, il n'est plus question ici de montées ou de descentes.

Très vite nous arrivons sur la surface du lac Lodmundarvatn, fort heureusement recouvert par une épaisse couche de glace. Cependant, il est assez curieux de constater que celle-ci font rapidement par le dessus, si bien que nos skis glissent sur de l'eau. Le guide balaie nos doutes quant à la fragilité de la glace et nous profitons du superbe paysage sous un beau soleil. Le lac est assez rapidement traversé, nous entrons dans un goulet en virage, assez sympa à skier puis à nouveau un grand plateau.

Fonte des neiges

En plaine, la fonte des neiges s'accélère sous l'effet du soleil et des douces températures, si bien qu'il nous faut slalomer pour éviter les plaques de terre qui apparaissent déjà.
Comme hier, je trouve assez difficile de skier en plaine car j'ai l'impression de ne pas avancer, c'est assez usant.

Nouveau lac gelé

Après une interminable traversée de plaine, il nous faut franchir un nouveau lac, Eskihlidarvatn. Là encore, de l'eau recouvre l'épaisse couche de glace qui fond inexorablement : nous skions dans 2 à 3 centimètres d'eau, c'es tassez étonnant !

Fin de l'expédition

Arrivés sur la berge opposée, c'est la pause déjeuner, légèrement anticipée pour cause de manque de neige. En effet, le point de rendez-vous se situe plus loin mais fore est de constater qu'on ne peut pas continuer, il n'y a quasiement plus de neige sur laquelle skier.
Le guide téléphone au chauffeur et nous explique la situation : soit le chauffeur peut venir jusqu'à nous en ne roulant que sur de la neige, soit il s'arrête au plus près de nous (quand la neige s'arrête) puis nous comblons la distance à pied en portant les pulkas, idée qui bien sûr ne nous réjouit guère.
Les islandais sont très respectueux de la nature qui les entoure, ils respectent donc scrupuleusement l'interdiction de rouler en dehors des pistes autorisées dans la réserve naturelle. Le seul cas où il est autorisé de sortir des pistes est la présence de neige car alors les roues des 4x4 ne font pas de dégâts.

Fort heureusement pour nous, le chauffeur a réussi, sans jamais rouler sur la terre ferme à nous rejoindre sur les berges du lac.
La boucle est ainsi bouclée.

Nous rangeons notre matériel dans la remorque et montons dans le minibus, à la fois heureux par ce superbe voyage que nous venons d'accomplir mais aussi tristes que ça se termine déjà.

Nous reprenons des pistes connues pour sortir du parc naturel et c'est peu dire que le décor a changé. Là où nous avions essentiellement roulé sur de la neige il y a tout juste une semaine, il n'y a presque que des franchissement d'énormes flaques d'eau. La neige a fondu a une vitesse incroyable !

Visite de Reykjavik

Nous arrivons à reykjavik vers 17h20. Après une douche régénératrice, je pars, appareil photo en main me promener dans les rues de Reykjavik : maisons colorées, église, opéra, bord de mer. J'ai le temps de bien m'imprégner de la capitale islandaise avant que la nuit tombe. J'aurai été déçu de ne pouvoir le faire.

Un dernier repas tous ensemble et dès le lendemain c'est le retour vers Paris.

Bilan du voyage

Cette expédition ski de randonnée avec pulka dans la région Landmannalaugar en Islande s'est révélée une extraordinaire expérience. Encadrés par deux guides aussi sympathiques qu'intéressants et associé à un groupe aux grandes qualités humaines et à la joie de vivre exemplaire, j'ai traversé des paysages absolument inccroyables de beauté.

Quoique parfois éprouvantes, les étapes étaient bien proportionnées et variées. Nous avons parcouru environ 60 kilomètres, à raison d'à peu près 10 kilomètres par jour. En moyenne chaque étape représentait un dénivelé positif de 400m sauf l'étape entre Landmannalaugar et Hoskuldsskali qui se distingue avec 700m de dénivelé positif.

La météo, très clémente a joué un rôle essentiel dans la réussite de ce raid islandais car bien que l'on ait eu à faire face à quelques épisodes neigeux, froids et venteux, je n'ai pas rencontré le mauvais temps auquel je m'étais préparé, et c'est tant mieux.