Carnet de voyage à Cuba

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Eaux claires de Cayo coco

Lorsqu'on quitte Moron vers Cayo coco on quitte le monde du réel, on se dirige vers l'atypique, le monde du rêve.
L'atypique d'abord : l'accès à Cayo coco se fait par une route "artificielle" construite par l'homme, pour les touristes ! En effet, les cubains n'ont pas le droit de se rendre à Cayo coco, sauf s'ils sont employés sur place. Quand on se rend compte de la distance à parcourir, on imagine que les travaux ont du être titanesques. On se retrouve sur une route bordée de part et d'autre par la mer des Caraïbes où les seuls êtres vivants que l'on croise sont les flamands roses et les oiseaux marins. la magie commence à opérer. Le rêve ensuite. A peine arrivés sur l'île, on prend la mesure de ce qui nous entoure. Cayo coco est attirant par la beauté des plages, véritable paradis sur terre. Le sable blanc, les eaux turquoises et transparentes où il est si agréable de se baigner, à la découverte de la faune sous-marine. Mais Cayo coco dispose également d'une faune et d'une flore hors du commun, à commencer par les flamands roses et les oiseaux en tous genres.

Seulement voilà, Cayo coco est victime de sa beauté. Les hôtels poussent comme des champignons et l'afflux de touristes augmente en conséquence. Espérons que la cohabitation avec ce merveilleux écosystème pourra se faire sans dommages...